Page 50 du rapport de présentation du projet de révision du PLU, la municipalité livre une description du quartier de la Romanie qui ne lui rend pas justice :

»Cabanons » construits »dans des lopins de terre », peu à peu habités puis construits en « dur »…

La description ferait presque croire à un bidonville à l’origine !

L’appréciation portée sur le présent n’est guère meilleure : « Sensation de monotonie… »

Qu’en est-il réellement ?

Le lotissement de la Romanie est créé en 1930 par le fractionnement du Parc du Château de la Romanie.

Des »avenues » sont créées ex-nihilo et le lotissement est doté de tout le confort moderne : «électricité, eau »sous-pression », trottoirs (avant même celui de l’avenue de la gare), clôtures le long des rues et même un éclairage public.

Il faut comprendre que cette opération cherchait à trouver des acheteurs aisés, l’agence immobilière proposait même aux potentiels acquéreurs de les conduire de Paris aux Essarts en voiture pour les visites !

Nous sommes bien loin des lopins de terre et des cabanons…

Mais les ventes sont peu nombreuses, peut-être à cause de la crise financière de 1930 ; en 1949, Paul Aubert notera dans la monographie communale, que « quelques rues commencent à être envahies par les herbes »

Aujourd’hui, ce quartier s’approche de son siècle d’existence et propose, (je ne trouve pas cela monotone…) un large panel des différents styles architecturaux populaires.

Cela va de la maison d’ouvrier du début du 20e siècle, maison en meulière, maison de villégiature et pavillons typiques de toutes les époques qui se sont succédées depuis.

Une mise en valeur de ce quartier, mal-aimé, pourrait devenir un atout pour notre commune et son développement

Rue Maréchal Foch

Rue Coste et Bellonte

Vu aérienne du lotissement de la gare

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Quincaillerie Avenue de la Gare