Avant l'histoire officielle
Toutes les sources nous indiquent que les premiers habitants étaient des Essarteurs venus défricher la forêt d’Yveline1 à la fin du 10e siècle.
C’est un fait… mais pourquoi ici et pas ailleurs ? Le hasard ?
Probablement pas : de tout temps les hommes se sont installés le long des voies d’eau ou des routes… Et il faut remonter à la Gaule Celtique pour comprendre :
La forêt d’Yveline était une barrière naturelle entre, au Nord, le peuple des Parisii (qui finiront pas donner leur nom à Lutèce) et, au Sud, le peuples des Carnutes (dont le large territoire avait deux capitales : Chartres et Orléans).
Ces peuples avaient des routes internes à leurs territoires respectifs et quelques routes d’échanges. Lors de la conquête des Gaules par les Romains (et le fameux Jules), ce réseau est repris, complété et toutes les voies Celtes deviennent des voies Gallo-Romaines…
L’endroit où s’installent les premiers Essartois du Xe siècle est là où se croisent la voie gallo-romaine Beauvais-Orléans (des Essarts à Auffargis) et la route de Chartres à Paris (la route de l’Artoire) : notre place de l’église / place de l’ancienne mairie aujourd’hui.
On complétera la notion de lieu de croisement en indiquant que la piste cyclable des 500 arpents était la voie Gallo-Romaine qui allait de Jouars-Pontchartrain à Évreux par Richebourg.
Le choix n’a donc pas été fait au hasard…. Et cela repousse les origines pré-essartoises au tout début de notre ère.
1Eh oui, pas de »s » final, c’est une coquetterie des énarques lors de la création du département, un s en final faisait plus « riche ».
Mais nous pourrions plonger encore plus loin dans le passé : il reste à découvrir les deux enceintes 65 m X 90 m (probablement du néolithique, entre 6000 et 2200 ans avant notre ère), jamais fouillées qui se trouvent le long de la route de l’Artoire (à gauche en allant des Essarts à l’Artoire). Si ces fouilles confirmaient la période néolithique, alors nous reculerions l’occupation humaine de notre commune entre moins 2500 ans et moins 5800 ans…
Découvertes Archéologiques
Dès les années 80, des découvertes archéologiques (fortuites, par des randonneurs) indiquaient la présence d’un bâtiment Gallo-Romain sur la Butte de Montmort (des tuiles et des tessons de poterie, y compris de la céramique samienne, un poids rond en plomb, d’importantes découvertes de pièces de monnaie).
En 2002, c’est dans le secteur de Mauregard (Malpou) que sont trouvés (probablement les fouilles préventives pour le dernier lotissement du secteur) des pièces de monnaie Gallo-Romaines et quelques objets métalliques (art portatif, dont un possible Apollon) récupérés à la surface. Les pièces de monnaie pourraient indiquer un sanctuaire ; un manche de miroir en bronze ; une statuette en électrum (h. : 15 mm) représentant probablement Apollon (l’électrum est un alliage naturel d’or et d’argent en proportions variables).
En 2004, lors des fouilles préventives avant la construction des logements sociaux de la Villa Romaine, rue de Rome, 89 trous de poteaux appartenant à un vaste bâtiment rectangulaire de 38 x 8 m (296 m²) à trois nefs, orienté Est-Ouest ; 11 fosses à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment ; puits ; tuiles et tessons germaniques – des tessons similaires ont été trouvés dans un environnement civil ou militaire germanique ; identifié comme bâtiment germanique précoce : ce modèle de grand bâtiment rectangulaire du Bas-Empire romain est pratiquement inconnu en Île-de-France pour cette période ; une structure similaire en Haute-Normandie (Saint-Ouen-du-Breuil) a été associée à des soldats germaniques de l’armée Romaine.
(source :Christianity’s Slow Revolution in Northern France: The Religious Transformation of the Medieval Countryside in the Yvelines (AD 350-1300) – Volume 1- Thesis submitted for the degree of Doctor of Philosophy at the University of Leicester By Claudia Eicher – School of Archaeology and Ancient History University of Leicester – February 2020)
(source :Christianity’s Slow Revolution in Northern France: The Religious Transformation of the Medieval Countryside in the Yvelines (AD 350-1300) – Volume 1- Thesis submitted for the degree of Doctor of Philosophy at the University of Leicester By Claudia Eicher – School of Archaeology and Ancient History University of Leicester – February 2020)
Pour le bâtiment Gallo-Romain de la Villa Romaine, vous pouvez lire l’article bien complet « Découverte d’un établissement germanique du bas-empire (IVe s.) aux essarts-le-roi (Yvelines) » de la revue archéologique d’île de France.
Et pour être tout à fait complet, il serait intéressant de lire le rapport des fouilles préventives du lotissement du Château d’Eau (2016) mais il ne semble pas encore disponible sur internet :
(Gauduchon S., 2016. Les Essarts-le-Roi « Rue de l’Artoire » (Yvelines, Île-de-France). Rapport de diagnostic, Versailles : Conseil départemental des Yvelines, 2016, 48 pages)
Ferme de Rome, transmission orale ?
La ferme de Rome, présente sur les cartes Cassini (les relevés sur le terrain ont été faits entre 1756 et 1789, publications de 1757 à 1790) et sur le cadastre de 1829, a donc donné son nom à la rue Rome.
Elle sera détruite en 1869 pour laisser place au « château » de la Romanie
Mais d’où tenait-elle son nom ?
Seule une transmission orale de la mémoire de la présence des troupes romaines à cet endroit semble pouvoir expliquer ce nom.
Cela plaide en faveur d’une continuité d’une communauté humaine aux Essarts-le-Roi, du 3e siècle au 10e siècle, date d’arrivée des essarteurs, fondateurs du village.
Histoire des Essarts-le-roi
8e Siècle Le 23 septembre 768, le Roi Pépin le Bref (714-768) sentant sa mort prochaine – il meurt le lendemain – veut se concilier les bonnes grâces du Ciel et celles de l’Abbé de St Denis, en offrant la forêt d’Yveline à l’abbaye où il souhaite être inhumé. Cet acte a été confirmé par ses fils, Carloman en 771 puis Charlemagne en 774, dans deux chartes (dont l’authenticité a cependant été mise en doute).
10e Siècle En 923, Hugues le Grand, Duc de France et abbé de Saint-Denis, père du futur roi Hugues Capet, récupère la forêt pour la réintégrer dans le domaine royal. Assignation par Hugues Capet (941 – 996) aux serfs pour s’établir à perpétuelle demeure après défrichage et devenir manant (du latin manere, qui veut dire rester). En 989, le futur roi Robert II le Pieux (970 – 1031), fils de Hugues Capet, donne les dîmes sur la Forêt d’Yveline à la Congrégation des Saint Barthélémy et Magloire, bien que la forêt dépende de l’Abbaye de Saint-Denis.
11e Siècle En 1033, une charte du roi Henri Ier (1008 – 1060), fils de Robert II, mentionne la construction d’une église dédiée aux Saints Corneille et Cyprien, sous le vocable de « novales » (défrichement), et dépendant de l’Abbaye de Saint Magloire. Vers 1155 ou 1159, une bulle du Pape Adrien IV atteste la présence de cette église.
13e Siècle Vers 1203, Philippe II Auguste (1165 – 1223) cède le domaine à la Comtesse de Leicester, Duchesse de Bretagne, qui possédait Montfort l’Amaury. Depuis ce moment, Les Essarts se trouvèrent réunis à la Seigneurie de Montfort. Cet abandon peut s’expliquer à la suite du concile tenu à St Léger le 7 septembre 1200, qui prétendait obliger Philippe Auguste à reprendre la reine Ingeburge de Danemark, qu’il avait répudiée. Ce n’est qu’en 1226 qu’est apparu le nom de ESSARTA REGIS, autrement dit Essarts du domaine Royal, dans un acte d’Amaury de Montfort, qui désigne ainsi la paroisse, auparavant dénommée Novalis (défrichement).
14e Siècle En 1317, Les Essarts dépendent de Rochefort, sous la suzeraineté de Jeanne de Dreux. Fin 14e, Regnault d’Angennes rachète le domaine aux descendants de Jeanne de Dreux.
16e Siècle En 1545, Jacques 1er d’Angennes, Capitaine des Gardes et Lieutenant Général des armées successivement sous François 1er, Henri II et Charles IX, fait construire la voûte de l’église telle qu’elle se présente actuellement et met en place les sculptures des apôtres.
18e Siècle En 1706, le domaine des Essarts appartient au Comte de Toulouse, en 1737 au Duc de Penthièvre et pour finir, le 29 décembre 1783, il passe aux mains de Louis XVI, dernier seigneur des Essarts (source : site http://echoclochers.free.fr/eglises/lesessartshistoire.htm)
En 1737, Le carrosse de Louis XV, à cause du mauvais état de la route, casse une roue et se renverse. La réaction est immédiate : Louis XV ordonne une déviation (en fait une belle ligne droite). La route Royale ne passera plus par le Bourg des Essarts mais à 500 mètres. Le développement des Essarts s’en trouvera ralenti ne profitant plus de la manne des voyageurs.
Dans l’atlas de Trudaine, on trouve le tracé du projet :
(Atlas de Trudaine, collection unique de 62 volumes totalisant plus de 3 000 planches manuscrites soigneusement aquarellées. Réalisés entre 1745 et 1780) Consultables sur internet à plusieurs endroits
De fait, les Essarts reste un petit bourg rural avec 5/600 habitants. La révolution ne va pas changer grand-chose d’autre que le nom du village (temporairement) : Les Essarts-les-Bois et Les Essarts-la-Montagne. Ah si, l’autre apport de la révolution, à l’instar de beaucoup de villes et villages, c’est la quasi destruction de l’église, les statues sont décapitées, les blasons martelés au burin et l’église utilisée comme une grange… Le presbytère est, lui, préservé de la vente des biens nationaux car il sert d’école de garçons à l’époque).
Le tracé de la route Royale, avant la déviation, suivait la rue de l’Artoire, la rue du 11 novembre, la rue de Rome puis passait par Mauregard rue Georges Pompidou (sans le décroché de l’entrée) puis filait en biais jusqu’à Coignières mais la trace de la route a complètement disparu dans le champ. Ce n’est qu’avec les parcelles cadastrales que l’on peut retrouver le tracé historique (espérons que ces parcelles ne soient jamais fusionnées). On retrouve l’ancienne route royale, en arrivant au petit pont sur la rigole (Ponceau « Port Malpou » édifié entre 1668 et 1685), avec le « chemin des Essarts » à Coignières.
Pour la petite histoire, lorsque nous avons acheté l’ancienne Poste, la compagnie des eaux a essayé d’ouvrir la vanne, sous la route, qui était fermée depuis 18 ans… naturellement le robinet a cassé et ils ont dû éventrer la rue de Rome pour aller réparer. La pelleteuse a alors sorti 5/6 gros pavés de l’ancienne route Royale… les ouvriers commençaient à charger la grave et les pavés pour tout évacuer à la déchetterie… Je me suis empressé de récupérer ces pavés « Royaux » qui sont depuis dans notre cour.
Le début du 19 siècle ne laisse pas apparaître de grand événement pour notre village mais il faut quand même noter le rattachement des Layes à la commune en 1814.
L’ouverture de la ligne de Chemin de Fer Paris-Brest qui longe la Nationale 10 sur le territoire des Essarts, va ouvrir les Essarts au monde.
La première gare, en 1849, est placée à mi-chemin entre les Essarts-le-roi et Le Perray-en-Yvelines, juste devant le Château de l’Artoire. Le propriétaire de celui-ci, M. Cousin, a donc la gare à 200 m de ses portes, ce qui est très pratique pour lui, moins pour la population…
Vers 1860, Le Perray réclame et obtient le déplacement de la gare dans leur bourg et la commune des Essarts devra attendre 1875 pour qu’une gare soit également ouverte à proximité du leur…
Et pour l’obtenir, il aura fallu mettre la main à la poche : le conseil municipal dut verser 10 000 francs à la compagnie de chemin de fer et céder gratuitement un hectare de terrain. Le lieu choisi fut l’emplacement du passage à niveau N° 26 préexistant donc à la gare.
La proximité de la ligne de chemin de fer fut, pour Paris, l’occasion de développer la carrière des maréchaux, fabrication de pavés pour sa voirie (une voie de chemin de fer étroite, dite « decauville » reliait la gare à la carrière en passant par l’actuelle piste cyclables des 500 arpents.
Avec le train, de riches Parisiens viennent profiter de l’air de la campagne aux Essarts et une nouvelle féodalité « républicaine » voit le jour. Monsieur Gaspard Adolphe Chatin, Médecin et Botaniste renommé se constitue un large domaine, aux portes du Bourg, à partir du Bois des Molières, propriété du père de son épouse (riche marchand de bois Versaillais). Vous connaissez tous la villa qu’il se fit construire en 1865 : Le Château de la Romanie ! Autour, 180 hectares de parc (un triangle entre l’avenue de la gare, la voie de chemin de fer et la rue de Rome). Il y mènera quelques expériences botaniques, dont celle, sans résultat, d’y planter des vignes.
Naturellement, une telle personnalité ne pouvait que prendre la régence des lieux : il sera maire des Essarts de 1875 à 1890. Je n’ai pas trouvé de grand apport à la commune durant sa mandature, mais cela mériterait des recherches plus approfondies. Il décède, aux Essarts, en 1901.
La propriété est reprise par son fils, Joannès Charles Melchior Chatin, également Botaniste renommé qui décède en 1912, également aux Essarts.
(Vous trouverez facilement sur wikipédia leurs fiches biographiques.)
Leur propriété va faire l’objet de la première opération immobilière menée par des promoteurs aux Essarts le roi à partir de 1930. L’ensemble du terrain est loti, des rues sont créées ex-nihilo. (voir la page sur le quartier de la Romanie).
Mais l’opération ne va pas prendre aussi bien qu’espéré, de nombreux terrains restent vacants des années durant et les herbes folles envahissent les rues nouvelles… Ce sera malgré tout l’occasion pour les ouvriers de l’usine Coudoint de loger à proximité de leur travail. On voit encore, dans ce quartier, quelques petites maisons ouvrières et ce serait une bonne idée d’en protéger quelques unes pour la mémoire du village.
1935, René Coudoint devient maire et va moderniser la commune. On détaille son action dans les pages dédiées à la maison et l’usine Coudoint.
La seconde guerre mondiale arrive et Les Essarts-le-roi reste toujours un petit bourg rural dont l’activité est complétée par l’usine Coudoint et la Carrière des Maréchaux.
Mais les trentes glorieuses vont arriver et Les Essarts sombrer dans une frénésie de construction…
1960, les Trentes glorieuses sont bien entamées et le baby-boom en pleine expansion, les classes moyennes de la région parisienne voient leur niveau de vie s’améliorer et cherchent des lieux plus paisibles pour élever leurs familles. Pour le bourg rural qu’était les Essarts, c’est là l’occasion rêvée de mieux valoriser la terre…
Plutôt que la charrue, le lotissement…
Ce n’est pas cher, les promoteurs prennent en charge la réalisation des routes internes au lotissement… Et cela rapporte… les impôts locaux deviennent une manne inespérée pour les municipalités qui se succèdent…
L’équipement public peine à suivre, en dehors des écoles.
La seule route nouvelle (d’accès) construite est la D202, en 1976 (prolongée en 1985) mais le but était de fermer le passage à niveau N° 26 qui était pourtant l’axe principal de sortie des Essarts depuis que Louis XV avait fait créer la déviation de la route Royale
Cette D202 est réalisée (en deux temps) : en 1976, jusqu’à la rue de l’Yvette, puis, en 1985, elle est prolongée jusqu’à la route de Dampierre. Elle est conçue comme une déviation pour écarter du centre bourg la circulation externe mais elle sera rapidement cernée par les lotissements et constituera (et encore aujourd’hui) une saignée, une coupure au beau milieu du village.
Les lotissements s’accumulent, avec chacun son style et son identité, mais pratiquement tous ont la particularité d’être des culs de sac ! Les flux entrants et sortants se font à partir d’un seul point.
Les flux des lotissements se cumulent dans des rues non pensées pour… et s’ajoutent les uns aux autres vers la quasi seule sortie des Essarts (le rond-point de la RN10/D202)
Et, pour finir de congestionner la circulation, la gare attire les populations des villages voisins qui viennent y garer leur voiture pour prendre le train… certains diront que le parking est gratuit, en fait, il est à la charge des Essartois par le biais de leurs impôts locaux…
Ce flux entrant le matin et flux sortant le soir, estimé par Rambouillet Territoire, est d’environ 280 / 300 véhicules par jour (et on ne parlera pas des petits malins qui, pour éviter l’engorgement du feu de la RN10, à la Grâce de Dieu, sortent à l’Artoire et traversent le village pour rejoindre la RN10 via le centre bourg).
On rajoute des lotissements aux lotissements, en laissant au Maire suivant la responsabilité d’adapter les infrastructures… Peu importe, le temps que les soucis arrivent, les promoteurs auront fait leur beurre et la municipalité aura changé (c’est toujours de la faute du Maire précédent).
En 1962 Lotissement du hameau Les Molières
En 1967 Lotissement Résidence Les Amazones
En 1969 Lotissement Domaine de l’Hermitage
En 1970 Lotissement du Hameau du Moulin
En 1978 Lotissement de la Résidence du Parc des Essarts
En 1979/80 Lotissement Les Campagnardes
Dans les années 80 Construction de la Zone d’activité de l’aqueduc
En 1980 Construction des logements sociaux de La Bourbonnerie
En 1980 Lotissement du Hameau de la Mare de l’église
En 1981/82 construction des logements sociaux Les Demoiselles
En 1982 Lotissement de la résidence des 500 Arpents
En 1986 Lotissement de la Résidence du Hameau de la Ferme
En 1989 Lotissement de la résidence du Bois
En 1991 Construction d’une nouvelle tranche de logements sociaux à La Bourbonnerie
En 1995 Lotissement de la Mare aux Chiens
En 1997 Quartier Claude Couson
En 2009 Lotissement de la résidence Windsor
En 2012 Lotissement Mauregard (dont logements sociaux)
En 2018 Lotissement Le Château d’eau
Pour les Essartois, cela finit toujours par des augmentations d’impôts…
Toujours plus d’impôts, pour moins de services…
En juin 2022, la municipalité lance une révision du PLU qui passera largement sous les radars des Essartois. Une seule réunion publique en septembre 2024 et le conseil municipal vote en décembre de la même année, l’arrêté du PLU.
Ce n’est qu’en janvier 2025, que les Essartois ont enfin accès aux détails du projet et découvrent, stupéfaits, que le projet intègre plus de 550 logements tout en minorant l’augmentation prévue de la population à 900 habitants…
Informés par le collectif citoyen »Protégeons les Essarts » en début 2025, les Essartois se mobilisent massivement , lors de l’enquête publique au printemps 2025 et expriment leur désaccord de façon très nette
Malgré cela la municipalité valide le PLU en septembre.
